Ador ? j’Ador ! Le blaze de ce street artiste, rappelant un prénom, ne laisse pas indifférent. Des personnages caractéristiques, de l’humour et des sujets importants, voilà l’univers d’Ador résumé. Son travail se caractérise par des histoires et des personnages qui tentent de nous faire passer des messages. Vous avez sûrement déjà croisé l’une de ses fresques dans les rues de Nantes. Big City Life est parti à sa rencontre !
Un univers qui se construit dans les rues de Nantes
Avant de devenir l’artiste qu’on connaît aujourd’hui, Ador a suivi des cours aux Beaux-Arts, mais il s’est rapidement rendu compte qu’il n’y était pas à sa place. C’est dans les rues et son atelier qu’il finit par trouver sa place et que son travail se développe vraiment. La rue et les murs permettent d’installer un dialogue avec les passants qui interprètent selon leurs envies ses fresques. Entre caricature et sérieux, Ador construit doucement un vocabulaire et des personnages afin de raconter des histoires. Le chaos et la beauté visuelle de l’œuvre cachent bien souvent un ordre et un message ou une idée bien plus profonde derrière la fine couche de peinture.
À la découverte de nouveaux horizons…
Ador, travaille beaucoup à Nantes, mais il est régulièrement invité à l’étranger afin de réaliser différents projets. Réunion, Palestine, États-Unis ou encore Chine, voyager lui permet de découvrir de nouvelles cultures à intégrer dans ses peintures. Pour nourrir son univers, il est également essentiel de se confronter à d’autres mondes. Les projets en équipe prennent alors une autre dimension. Travailler avec quelqu’un sur un projet est pour Ador un exercice d’équilibre, il faut savoir s’enrichir des idées de l’autre tout en s’en affranchissant.
Créer en solo comme à plusieurs est important et essentiel dans sa pratique. Ador travaille régulièrement avec différents artistes. Il travaille aussi avec des groupes d’amateurs et d’étudiants pour les initier au Street Art. « Avec l’art, tout devient possible et on peut rencontrer des personnes de tous les horizons. » Il leur apprend à peindre et bomber, les échanges et les discussions mènent naturellement vers d’autres sujets.
Pour créer de nouvelles histoires …
Ce qui revient régulièrement dans son travail est l’importance de raconter des histoires. Que ce soit sur une seule et même fresque ou sur plusieurs fresques successives, son univers regorge de personnages vivants d’étranges moments. Il nous explique qu’à chaque fois qu’il recouvre un mur, il garde un élément de l’image précédente. Ainsi, des histoires se créent et se poursuivent, par exemple les schtroumpfs deviennent de grands mafieux. « J’ai la chance de vivre ce que je veux vivre. » Après quelques croquis ou esquisses dans son atelier, ses personnages envahissent les rues et les galeries d’exposition.
Avant de partir, nous ne résistons pas à l’envi de lui poser une dernière question : quel est son artiste préféré ? Sa réponse est rapide et précise : « George Orwell, c’est un artiste puissant et j’adore ses livres. » Pour découvrir le travail d’Ador, il ne vous reste plus qu’à arpenter les rues de la cité des Ducs à la recherche de ses personnages si caractéristiques.