L’annonce a été faite ce jeudi 15 septembre par la maire de Nantes et présidente de Nantes métropole, Johanna Rolland, l’Arbre aux Hérons ne verra pas le jour. Comme on t’en parlait hier, Big City Life a été invité ce matin à la conférence de presse de la Compagnie La Machines pour recueillir les premiers sentiments des porteurs du projet. On t’en fait un debrief juste en dessous.
Nantes : « L’Arbre aux Hérons est abattu, on n’a pas vu le danger arriver, on avait confiance »
Lors de cette conférence de presse, Pierre Orefice et François Delaroziere ont tenté de nous expliquer la situation sans pouvoir réellement cacher leur émotion. Les porteurs du projet se sentent aujourd’hui « trahis ». Selon eux, il s’agirait d’un choix politique et non budgétaire qui n’a, à aucun moment été discuté avec eux.
La Compagnie La Machine nous parle d’un « tour de passe-passe ». En effet, au début de l’été, un projet appelé Cap 44 – La Cité de l’imaginaire a été voté. À la clé, la création d’une médiathèque, d’un musée… Un choix une nouvelle fois incompréhensible pour eux. D’après les informations qui nous ont été dites ce matin, cette cité imaginaire serait un projet plus « sage et raisonnable » d’après Johanna Rolland, mais coûterait toutefois le même prix final que l’Arbre aux Hérons. La raison financière évoquée hier pour justifier l’abandon du projet n’est donc pas valable pour les porteurs du projet.
Pour Pierre Orefice, « c’est tout le jeu à la Nantaise qui est remis en cause », et plus encore, la devise de la ville de Nantes « Favet Neptunus Eunti » traduite par « Neptune accompagne ceux qui voyagent » ou encore « Neptune favorise ceux qui osent » qui est fragilisée.
Vers une reprise du dialogue ?
Le projet était pourtant sérieux et avancé selon le coordinateur du projet, Benjamin Laurent. C’est aujourd’hui un coup de massue que se prend la Compagnie La Machine. Cette dernière a lâché une bombe en fin de conférence annonçant que le dialogue allait reprendre avec la Mairie et que si celui-ci venait à ne pas aboutir dans le bon sens, le projet pourrait s’exporter dans une autre ville.
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📸 : Emilie Tissot