Dans la nuit du lundi 10 au mardi 11 février 2020, la fresque en hommage à Steve Maia Caniço, située Quai Wilson à Nantes a été dégradée. Les passants ont découvert l’hommage tagué d’injures telles que “À l’eau, glou glou” ou encore “Qui si frotte si pik“. L’acte irrespectueux, signé “la Droite dur” , a été effacé par les deux auteurs de la fresque d’origine dès le mercredi 12 février 2020.
Un acte “nauséeux”, selon les deux graffeurs
Dès qu’ils ont été au courant de l’acte de vandalisme causé sur la fresque en hommage à Steve Maia Caniço, disparu le 21 juin 2019 à Nantes, les deux graffeurs qui l’ont peinte se sont rendus au Quai Wilson pour réparer les dégâts. Le doute plane quant aux auteurs de cet acte. Parmi les injures taguées à la bombe noire sur la fresque, on pouvait y lire “la Droite dur“. Selon les deux graffeurs, interviewés par Nantes Révoltée, on peut penser à des membres des forces de l’ordre. Certains commentaires de gendarmes et de policiers repérés sur les réseaux sociaux après la disparition de Steve sont porteurs d’un message relativement haineux vis-à-vis de l’accident. Cependant, difficile de pointer du doigt un ou plusieurs coupables pour cet acte d’un grand irrespect vis-à-vis de Steve, de sa famille, et des victimes de violences policières à qui s’adresse également cette fresque.
Réparer les dégâts pour les victimes
Pour les auteurs de la fresque, c’était un devoir de venir réparer les dégâts causés sur la fresque. “On vient réparer la fresque au plus vite parce qu’on a reçu des messages de gens choqués, notamment des proches de Steve”, affirment les deux graffeurs. Sur les réseaux sociaux, l’annonce de cette dégradation a provoqué la colère d’un grand nombre d’internautes indignés. Un sentiment de mépris se fait ressentir de la part des deux graffeurs qui n’ont aucune certitude que cet hommage ne sera pas souillé à nouveau. À Nantes, ces actes de vandalisme se font de plus en plus fréquents. Récemment, des croix gammées ont été découvertes sur les murs de la faculté.