Avis aux fans de Street art ! Le Mur Nantes a accueilli la fresque de son deuxième artiste ce samedi 10 avril 2021. Toujours dans une volonté de démocratiser l’art urbain, l’asso Plus de couleurs vous invite à découvrir cette nouvelle fresque signée Selah. On se donne rendez-vous du samedi 10 avril jusque fin juin 2021 pour découvrir cette œuvre située au cœur de l’île de Nantes sur Trempolino.
Le Mur Nantes : un espace dédié à l’art urbain
Le Mur Nantes vous invite à découvrir tous les trois mois un nouvel artiste d’art urbain. Il se situe au cœur de l’île de Nantes et du quartier de la création, sur la façade de Trempolino. 6 mètres de haut pour 22 mètres de long, ce gigantesque mur met en avant l’art et la rue devient un musée à ciel ouvert.
Le but de l’association Plus de couleurs, à l’initiative du projet, est de montrer la diversité du muralisme actuel, en créant un dialogue avec les passants. Les artistes programmés peuvent être émergents, reconnus, internationaux ou locaux. Du pinceau à la bombe, du figuratif à l’abstrait, l’association propose une programmation variée.
Cette dernière permet de découvrir tout le spectre de l’art urbain. Après un mois avec le logo du mur réalisé par Adrien Ledoux, l’artiste Rouge a pris possession du mur. Aujourd’hui, elle laisse sa place à Selah.
Selah, l’artiste pluridisciplinaire aux herbiers urbains :
Pluridisciplinaire, l’artiste Selah puise son inspiration dans tout ce qui l’entoure. Appareil photo sous le bras, il déambule dans la rue à la recherche de formes et textures pour les archiver tel un herbier urbain. Rien n’échappe à l’œil curieux de l’artiste. “Un assemblage hasardeux de quelques planches ou d’une bibliothèque bon marché placée dans la rue aux encombrants est une nature morte”, témoigne Selah.
Aujourd’hui parisien, l’artiste connaît bien Nantes puisqu’il a étudié le graphisme à l’École Brassart. C’est donc en terrain conquis qu’il a réalisé cette fresque grandeur nature sur le mur de Trempolino !
Rendez-vous jusque fin juin 2021 pour découvrir cet artiste aux techniques atypiques. C’est aussi une belle occasion de s’emparer d’une œuvre visible “en vrai” et non sur un écran. En ces temps un peu ternes qui nous restreint nos activités culturelles, ça fait du bien ! 😉