Vendredi 29 janvier 2021, on vous parlait de l’urgence de la situation pour les 200 exilés qui avaient trouvé refuge à l’Orangerie, à Nantes. Bonne nouvelle ! La mairie de Nantes et la préfecture ont débuté ce mardi 2 février 2021, au matin, une action de relogement de près de 150 personnes se trouvant dans le squat.
La mairie de Nantes et la préfecture opèrent une mise à l’abri des occupants de l’Orangerie :
Après 75 jours sans électricité, les exilés du squat de l’Orangerie, à Nantes, vont être relogés. La mise à l’abri de ces personnes a débuté ce mardi 2 février 2021, au petit matin, sous ordre de la mairie de Nantes et de la préfecture.
L’Orangerie, c’est cet ancien immeuble de bureaux d’Orange, situé rue Daubenton, dans lequel plus de 200 personnes avaient trouvé refuge avant l’hiver. Il y a plus de deux mois, une panne électrique plonge le bâtiment dans le noir et le froid. Depuis, les habitants tentaient d’y survivre dans des conditions extrêmes. Sans chauffage, sans possibilité de se faire à manger, et en affrontant une humidité qui glace jusqu’à l’os.
À plusieurs reprises, l’inter-collectif “Personne à la Rue” avait tenté d’alerter les pouvoirs publics en criant l’urgence de la situation. Jusque-là, aucune action concrète n’avait été proposée… C’est suite au énième rendez-vous avec Yves Pascouau, élu en charge des migrants, de ce vendredi 29 janvier 2021 que les choses ont évolué. Le projet de reloger 150 personnes s’est concrétisé ce mardi 2 février 2021, au matin.
L’association l’Autre Cantine annonçait quand même, sur leurs réseaux sociaux, restée vigilante quant à la prise en charge de toutes et tous. “Personne ne doit rester sur le trottoir !”, publiait l’Autre Cantine sur Facebook.