La mort… Le sujet est un vrai tabou dans nos sociétés occidentales dont on parle peu, notre rapport à cette dernière étant bien souvent tortueux et intime. Pourtant la metteuse en scène Émilie Rousset et la cinéaste Louise Hémon veulent désacraliser ce grand final (et tous ses rituels associés…) et le traiter tout en humour. Passer du tragique au comique avec 8 comédien.nes, c’est la proposition de la pièce de théâtre “Rituel 5 : La Mort ” à voir le 16 et 17 avril 2024 au Lieu Unique.
Rituel 5, La mort : huit comédien.nes, un Sujet Tabou et des Spectacteurs Morts (de rire) au Lieu Unique.
On va te parler d’un sujet mortel, pardonne nous le jeu de mots. Tu as déjà réfléchi à tous ces rituels qui façonnent notre vie et nos quotidiens (les anniversaires, les déjeuners en famille, les débats politiques…) ? Avec un peu de recul et d’autodérision, on se rend vite compte que certains peuvent être amusants. C’est justement à ces rituels que le duo Emilie Rousset (metteuse en scène) et Louise Hémon (cinéaste) s’attaquent dans des propositions théâtrales décalées et drôles.
Pour leur 5ème rituel, elles ont choisi de parler de la mort ! Le sujet n’est pas facile tant il est tabou dans nos sociétés occidentales, Mais rassure toi, il ne s’agit pas ici de plomber l’ambiance générale, mais bien d’en rigoler. De rire de la mort et surtout de tous les rituels et tendances associés : l’humusation, les dernières innovations en matière de crémation, les cafés mortuaires, le marketing de la mort, les nouveaux métiers de “funeral planner”…
Sur les planches du Lieu Unique, mardi 16 et mercredi 17 avril, un grand écran central et 8 jeunes interprètes, devenant le temps d’une soirée “des pros de la mort”. La mise en scène révèle les spécialités des deux artistes, un beau mélange entre cinéma et théâtre. Partant d’une série d’entretiens audio enregistrés, elles tissent, par collage et écriture au plateau, des récits, des instants de vie autour de nos croyances, des rites et des pratiques funéraires.
Une pièce qui change de ce qu’on ce qu’on a l’habitude de voir et qui permet de considérer l’inévitable non pas avec déprime mais drôlerie.