Tous les Nantais présents lors de son décollage s’en souviennent encore. Et l’heure du retour a sonné! L’Aéroflorale II, ce navire énigmatique construit par la compagnie “La Machine” revient à la maison. Emblème de “Nantes capitale verte”, cet engin unique au monde, digne héritiers des aéronefs empruntés par les héros de Jules Verne a fait un très long voyage. Pour découvrir des végétaux capable de produire de l’électricité, la machine s’est baladé dans plusieurs villes d’Europe (Bruxelles, Turin, Hambourg). Pendant son périple, deux artistes, Denis Clavreul (peintre) et Erwan Balança (photographe) ont accompagné chaque escale européenne. Avec le retour de l’Aéroflorale II, vous pourrez venir pendant quatre jours à la rencontre des scientifiques à bord de la machine pour admirer le fruit de leur travail. L’expédition végétale prend fin juste sous nos yeux, alors courrons voir la fin du récit…L’Aéroflorale II, une serre volante bientôt dans les rues de NantesSi vous suivez le compte Facebook de Big City Life vous savez désormais que l’Aéroflorale II s’est posée dans la nuit de mercredi à jeudi sur la place du Bouffay. Vous pouvez désormais aller admirer cette machine hors du commun jusqu’au 29 septembre. Les artistes et scientifiques présents sur place devraient également vous raconter plus en détail leur voyage.Pour rappel, on vous dresse rapidement le portrait de l’Aéroflorale II–Conception :Serre florale née de l’imaginaire fécond de François Delarozière (de la Compagnie des Machines) et des jardiniers du Seve de la Ville. –Caractéristiques :Haute de 16 mètres, lourde de 8 tonnes, elle est faite d’acier bullé, de bois mélèze et de toile. Ses quatre pattes supportent une serre façon jardin botanique du XVIIIe siècle, coiffée de 5 ballons. –À son bord : une dizaine d’ingénieurs, techniciens et spécialistes (botanistes, météorologue, climatologue, électromécanicien ou encore jardinier et cuisinier) sous l’autorité du commandant de bord François Delarozière. –Son parcours :Bruxelles, du 2 au 5 mai, du 16 au 19 mai Turin, bercée par les eaux du Pô et Hambourg du 22 au 25 août. –Son mode de fonctionnement :exclusivement végétal. Les ballons et les moteurs thermiques des hélices sont alimentés par le méthane issu du compostage des végétaux embarqués. Quant à l’électricité nécessaire à la vie à bord, elle est fournie par l’énergie “phytovoltaïque” des plantes élevées dans les serres intégrées.