“Le crayon guidant le peuple”, c’est LA photo du rassemblement historique à Paris entre la Place de la République et la Place de la Nation le dimanche 11 janvier 2015. Derrière ce cliché qui a fait le tour du monde, on retrouve un nantais, Stéphane Mahé de l’agence reuters. Ce dernier raconte l’histoire de cette photo qui s’est retrouvé 24 heures plus tard en une des plus grands quotidiens comme Le Monde, The Times ou encore la Razon.Crayon guidant le peuple : Stéphane Mahé, un nantais à l’origine de la photo Difficile de ne pas mettre en parallèle le tableau d’Eugène Delacroix “La Liberté guidant le peuple”avec le cliché de Stéphane Mahé. Sa photo immortalise un homme brandissant un crayon, juché sur la statue Le Triomphe de la République, place de la Nation, un drapeau français flottant au premier plan. “C’est impressionnant, je suis surpris…”, témoigne au téléphone Stéphane Mahé qui devait rentrer à Nantes ce lundi mais qui reste finalement à Paris pour “répondre aux sollicitations” (source 20 minutes).Crayon guidant le peuple : “J’étais obnubilé par tous ces gens sur la statue mais aussi par tous les symboles.”Pour ce qui est de l’histoire de la photo, le nantais raconte les faits : “J’y suis arrivé vers 16h45. Sur place, la tête du cortège venait d’arriver. Il y avait une lumière plutôt sympa. J’étais obnubilé par tous ces gens sur la statue mais aussi par tous les symboles, sur lesquels je me suis focalisé, comme le gros crayon. Dans ces moments-là on est très speed, il faut se faufiler avec son matériel surtout que la foule était très dense : je n’ai pas pu faire beaucoup de photos mais à un moment, ça s’est bien composé.”“Un drapeau français qui était agité par des gens sur la statue est rentré. J’ai vu l’homme avec le crayon, puis le drapeau, j’ai envoyé une rafale. J’ai eu de la chance. Je ne me doutais pas que cette image allait faire le tour du monde.”Depuis la manifestation du dimanche 11 janvier 2015 à Paris, plusieurs photos similaires à celle de Stéphane Mahé circulent sur les réseaux sociaux. Voici notamment celle de Martin Argyroglo :