Disiz interview. Cela fait un moment que T-Pouce a coché sur son agenda la date du vendredi 4 juillet 2014. En mission pour Big City Life, la Sherlock’ de la rédac est partie en direction de la Nuit de L’Erdre pour y rencontrer Disiz (anciennement La Peste). Son objectif : Lui poser des questions sur son parcours, son travail, son évolution, son rapport avec l’industrie du disque ou encore le rap français. Au final, il ressort de cette interview un beau moment partagé avec un véritable artiste à la fois simple, entier et généreux. Merci à lui et à T-Pouce pour le taff réalisé :
Disiz Interview au Festival La Nuit de L’Erdre par Big City Life :
Pour en savoir plus sur Disiz, T-Pouce est dans la place :
Grand rappeur français de la période 1990/2000, Disiz se fait découvrir par JoeyStarr du groupe phare NTM. À l’époque, il commence par enchainer les collaborations avant de sortir son premier album solo “Poisson Rouge” avec son tube légendaire “J’pète les plombs”.
En 2003, il est de retour avec son deuxième opus “Jeux de société”, avant de multiplier à nouveau les featurings et de sortir au Sénégal (pays de ses origines) son troisième album intitulé “Itinéraire d’un enfant bronzé”. La consécration arrive en 2005 avec son disque “Les histoires extraordinaires d’un jeune de banlieue” sacré victoire de la musique (Hip Hop, Rap, RnB) l’année suivante.
En 2008, le rap de Disiz évolue par le travail réalisé en étroite relation avec Grems et le groupe “Rouge à lèvres” (période largement évoquée dans l’interview ci-dessus).Après un moment de longue réflexion, Disiz ressent ensuite le besoin d’arrêter le rap. Tel le Rousseau du XXIème siècle, il décide d’écrire ses confessions, la fin de sa (première) carrière, avec l’album “Disiz the end” sorti en 2009.Cependant il n’est pas l’artiste d’un seul style mais plutôt celui d’une culture de son époque et s’essaye bientôt au rock avec son album “Dans le ventre du crocodile” en tant que Peter Punk ! Son désir d’innovation en sera assouvi mais pas son cœur. Le grand public le lâche et le laisse seul sur le chemin de l’imagination. Disiz se tourne alors vers la littérature, le théâtre et le cinéma comme perpétuelles sources d’inspirations…Ainsi, tel le phœnix, il renaitra de son passage à vide/avide de rap pour rattraper ses fans qui se sont cultivés via d’autres richesses sonores en attendant de pouvoir déguster sa trilogie.
Elle nous sera contée dans cet ordre : “Lucide” auto-promu par son label Lucidream, “Extra-lucide”et enfin “Transe-lucide”.