Empreintes Turn Off The Light. Quasiment une semaine jour pour jour après la première représentation du spectacle “Empreintes” de la compagnie Turn Off The Light,Big City Life vous propose de revenir sur l’envers du décor de cette soirée inoubliable. Julien Breton aka Kaalam nous a accordé quelques minutes de son temps juste avant de monter sur la scène de Stéréolux. Le directeur artistique nous a confié ses impressions mêlées d’impatience, de rêve éveillé et d’objectivité sur le chemin parcouru par la compagnie Turn Off The Light.
Empreintes Turn Off The Light : “Il n’y a pas le droit à l’erreur”
“Cela fait six ans que je réfléchis à ce spectacle et ça fait deux ans qu’on a créé la compagnie Turn Off The Light. On a monté une performance pour apprendre à travailler autour du light painting en live mélangé avec la danse et la musique.” Mais pour mettre en place une création complète d’une heure, les membres de la compagnie on d’abord dû apprendre à se connaître pour mieux appréhender la difficulté.“En light painting et surtout en live, il n’y a pas le droit à l’erreur! Mais, on est tellement calé, synchronisé et on se connait tous tellement bien que généralement tout se passe bien”.
Interview Kaalam pour “Empreintes” de la compagnie Turn Off The Light
https://youtu.be/uIKICzp785s
“La rencontre entre le monde arabe et le monde occidental”
La première fois qu’on avait discuté avec Kaalam, il nous avait déjà évoqué son intention de construire un pont entre la culture arabe et occidentale. Dans le spectacle “Empreintes” la compagnie Turn Off The Light mélange à la fois danse contemporaine (Stephanie Naud), danse Hip Hop (Razy Essid) et calligraphies latine et arabe. Kaalam a d’ailleurs énormément travaillé sur leur lisibilité : “J’ai réfléchis sur le sens que je voulais donné aux calligraphies dans le spectacle. On retrouve donc quelque part la rencontre entre la calligraphie latine et la calligraphie arabe qui vont se relier à travers mon alpahbet latino-arabisant”.