Certains étaient installés depuis novembre 2017. Plus d’une centaine de personnes, dont une majorité de migrants, ont été expulsées mercredi 6 mars 2018 des locaux universitaires (Campus du Tertre). Sans aucune solution de relogement depuis 48h, les migrants (aidés par des associations et des étudiants) ont investi une maison de retraite désaffectée située rue Maurice-Sibille, entre le cours Cambronne et le quai de la Fosse à Nantes.
Ces derniers ont obtenu l’accord de la maire de Nantes de pouvoir rester sur place jusqu’à la fin de la trêve hivernale, à savoir le 31 mars 2018.
Les migrants expulsés de la fac occupent une maison de retraite désaffectée
Fermée depuis plusieurs mois, la maison de retraite possède une soixantaine de chambres, toutes équipées de sanitaires, sur plusieurs étages. “C’est un endroit en parfait état, comme il y en a plein d’autres à Nantes, constate Jules, du collectif de soutien aux migrants à 20 Minutes. On attend désormais d’autres mesures, comme la création d’un accueil de jour pour les jeunes migrants, déjà promis par Johanna Rolland. On a besoin d’un endroit où organiser des activités, des cours de français, passer des moments collectifs. “Dans l’urgence, un appel à dons a également été lancé. Big City Life apporte son soutien et se permet de relayer les dernières infos : “Il y a un grand besoin de literie (matelas une place). En effet, Il n’a pu être récupéré qu’une vingtaine de matelas après l’évacuation… Le collectif de soutien en a amené 15 de plus hier après-midi (ndlr : jeudi), mais c’est loin du compte… Il y avait 160 personnes sur les deux lieux de vie à la fac” (Culture en Marche).Si désormais vous avez envie de les aider, vous avez compris que ces derniers ont besoin de matériel (duvets, matelas…) mais également de nourriture.Rendez-vous au 9 RUE MAURICE SIBILLE (arrêt chantiers navals ligne 1, rue en direction du cours Cambronne)Crédit photos : 20 Minutes.