Logé derrière Talensac, même le chemin pour s’y rendre est atypique. Entre friperie et création, aujourd’hui, on vous présente la Raffinerie Nantaise. Et pour une fois, c’est 100% masculin… Big City Life vous en dit plus juste en dessous… 😉
Bienvenue dans un autre monde : le temps d’avant !
Nous sommes partis du côté de la Rue Léon Jamin. Vous savez cette petite rue secrète emprunt d’une identité unique. On a poussé la porte de la Raffinerie Nantaise et comme une machine à voyager dans le temps, on s’est retrouvé 50 ans en arrière. Un bonheur ! Mathias, gérant de la boutique, a ouvert il y a sept mois maintenant. En vente : des pièces rétros allant du début du siècle jusqu’aux années 60. Ces pièces sont exclusivement masculines et quasiment toutes nantaises. Pour obtenir ces vêtements de l’entre deux guerres, Mathias arpentent les brocantes, fait fonctionner son réseau ou geek sur le net. Néanmoins, ces trouvailles viennent pratiquement toutes de la région.
Mais comment ce jeune patron et créateur s’est captivé pour cette époque : “Je suis un passionné d’histoire et des costumes. Cela vient aussi de mon grand-père. J’aime les objets bruts, ne pas les dénaturés”, explique Mathias. De plus, “connaître l’histoire du vêtement que l’on achète apporte une autre dimension à ce que l’on porte. C’est important pour moi de parler de la pièce, de son vécu, quand quelqu’un s’y intéresse.”
La Raffinerie Nantaise : l’occasion VS la création !
Aujourd’hui, le magasin ne contient que des vêtements d’occasion mais dans peu de temps (pour la rentrée ?) les créations de Mathias prendront place sur les étagères.
Il nous a ouvert les portes de son atelier et on a adoré ! Ici, que des machines du 19ème siècle pour des créations inspirées de l’époque. “Ma première collection tournera autour du cuir avec des matériaux 100% régionaux”, détail le créateur. La boutique va également se développer avec l’arrivée de l’artiste Bengal. Surplombant la vente de vêtements, il vous proposera ses illustrations ainsi que la possibilité de se faire tatouer ! Un combo étonnant qui n’en demeure pas moins beau. N’est-ce pas le maître mot de la Raffinerie Nantaise : atypique ?