La dixième édition du Festival Hip OPsession 2014s’est terminée avec une journée marathon le samedi 8 mars. Un mois après le premier grand temps fort du Festival, à savoir les deux jours de danse Hip Hop au Lieu Unique, Big City Life revient sur un autre évènement qui a mis en lumière les B-Boys de la Compagnie Chute Libre : le spectacle Mad Men au TNT du 21 février au 6 mars. Quelques minutes, après la fin de la dernière représentation, on a eu le privilège de pouvoir échanger avec Pierre Bolo, metteur en scène de la pièce Mad Men.Interview de Pierre Bolo, metteur en scène de la pièce Mad Men [soundcloud url=”https://api.soundcloud.com/tracks/139054482″ params=”color=ff5500&auto_play=false&hide_related=false&show_comments=true&show_user=true&show_reposts=false” width=”100%” height=”166″ iframe=”true” /] Invité pour assister à la dernière représentation du spectacle Mad Men, on arrive un peu en avance au TNT. Dans le hall, c’est remplis d’enfants de tous les âges, énervés par le retour du beau temps et la chaleur qui en découle. On se dit alors que ça va être difficile pour les danseurs d’assurer une belle représentation avec un public aussi agité. Mais, quelques minutes plus tard, lorsque les lumières s’éteignent, les yeux des petits et des grands sont écarquillés et les applaudissements fleurissent même en plein milieu du spectacle.Mad Men : Figures Hip Hop et Figures de StylesDans le spectacle Mad Men, une alchimie prend forme très rapidement. Le décor n’y est pas étranger avec un mélange d’ombres et de lumières mis en avant de façon ingénieuse : “C’est une pièce auto-portée avec trois projecteurs, trois gars et une guirlande d’ampoules qui définit l’espace comme une métaphore au miroir des loges des artistes.” Les changements de rythmes y sont également pour beaucoup dans l’attention portée à la pièce. Entre scènes de danse Hip Hop et moments de réflexions introspectives, le spectateur est invité à se divertir avec une arrière pensée…“La lumière est vraiment devenue notre partenaire de jeu”…Celle du travail de l’artiste, de la solitude qui en découle et à l’inverse de la passion (Mad) pour la danse Hip Hop qui anime les trois B-Boys (Men) depuis des années : “La lumière est vraiment devenue notre partenaire de jeu. Ce qui est ressorti, c’est le côté passionné et brulant. À la fois à se cramer la gueule contre la lumière et également par terre depuis 15-20 ans à faire les B-Boys (…) À la base, je suis parti de la notion du spleen et de l’idéal avec le spleen qui serait le blues et l’idéal le Hip Hop…”