Samifati : Une résidence au VIP avec un appareil photo jetable Big City Life en main…
Car oui, Samifati à la base c’est que Sami, mais depuis qu’Axel est arrivé avec une proposition de captation vidéo, la donne a changé. Maintenant Samifati c’est deux artistes. Deux artistes à part entière avec chacun leurs compétences qui se complètent. Un violon, du vidéo-mapping et une musique électronique : voilà comment peut se résumer le groupe Samifati.Samifati : un mélange de musique traditionnelle et électronique
Mais, Samifati c’est bien plus que ça, puisque les musiques traditionnelles ont également une place importante dans le groupe.“Quand j’étais ado, j’écoutais beaucoup de musiques traditionnelles du monde. Elles sont complètement intégrées à la société. Parfois, tu retrouves les mêmes sonorités dans différentes régions, c’est passionnant !”Ces influences offrent un rendu psyché, accompagnées du violon. Son violon que l’artiste a étudié au conservatoire de Lorient avant de filer ves d’autres horizons. Des changements qui vont le mener jusqu’à Nantes avec un premier EP, la présence récurrente aux Minis BPM et en mars 2017 un nouvel opus intitulé Cycle.
“Pour créer, on s’est enfermé dans une maison sur la côte et chacun s’est échangé ses idées”, explique Axel.Les sons et la vidéo-mapping ont été pensés en même temps. Le rendu est magique, moins pop et frontal mais plus progressif que le premier EP Chaï, et nous on adore !
Une mise en scène hors du commun !
Pour ceux qui ne connaissent pas encore le concept, il s’agit ici d’images qui peuvent être projetées, en temps réel, sur n’importe quel support. Déjà pour le premier EP Chaï, le clip de Lotus a été tourné dans une ancienne réserve d’eau à Lorient avec vidéo-mapping, “c’était dingue”. Mais quand on leur demande le lieu le plus fou dans lequel ils sont passés, c’est sans hésiter “le musée Robert Tatin !”, en Mayenne. Le clip Sunrise filmé dans le jardin de méditation du musée prend tout son sens. “On veut faire voyager les gens”. Aujourd’hui, Samifati et la vidéo-mapping ne font qu’un, c’est un concept qu’ils ont également choisi pour leurs concerts.“On a créé un écran derrière nous de 3 mètres sur 3 avec une scénographie LED à la même hauteur” , nous explique Axel.Chaque live est différent car la musique autant que la vidéo se jouent sur l’instant, en direct. Ce qui rend plus complexe les concerts : le groupe est obligé de jouer dans le noir, le choix des lieux pour leur représentation se fait par rapport à la scénographie.
“C’est un challenge, il faut composer avec mais c’est le jeu et on ne veut pas abandonner notre concept”, nous confie Sami.Quand on leur demande si ils ont une anecdote à nous raconter, Sami rigole et avoue qu’il ne comprend pas pourquoi mais très souvent pendant leur concert des personnes montent sur scène, “ils ont envie de nous rejoindre”. Et nous, on comprend pourquoi. De l’électro entrainant, qui donne envie de bouger, des notes de violon sincères, des images qui émerveillent : un combo qu’on a tous envie de partager !